Salon du Livre de Dieppe Mars 2023

Le déroulé de ma présence au Salon du livre de Dieppe les 18 et 19 mars 2023

Salon du Livre Dieppe 2023 Philippe Ruaudel Markind

Me voici, ce week-end, une nouvelle fois, présent au Salon du Livre de Dieppe en Normandie. C’est avec un grand plaisir que je m’installe au casino de Dieppe pour recevoir le public. Un « espace-temps » que j’apprécie pour échanger au sujet de l’autoédition, la science-fiction, le planet opera et, bien évidemment, la saga Markind.

Samedi 18 mars - Le premier jour du Salon du Livre

Me voici installé pour cette édition du Salon du livre, attendant les visiteurs, déjà de belles rencontres. Je salue chaleureusement les autres auteurs présents. Avec joie, je suis à proximité de Nicolas Stérin, auteur dieppois des aventures de Polète. Une icône dieppoise. Je mesure ma chance. Je vois passer un visage très connu du grand public, Dominique Lagrou-Sempère, en dédicace dans la salle, Salon Ango, où j’étais présent l’année dernière.

Un samedi entre-deux. Deux matchs de rugby, un temps oscillant entre soleil et pluie et la lourde actualité avec un contexte politique sur la sellette, ça n’aide pas. Il est important de montrer son sourire. Iriez-vous échanger avec quelqu’un que vous penseriez déranger ou qui montre qu’il serait bien mieux ailleurs ? Pour moi, chaque salon, c’est un bonus.

Une chose est sûre : la science-fiction est sous-représentée en salon. À vrai dire, je suis le seul présent pour le domaine du planet opera. Je comprends peut-être aussi. C’est une littérature assez spécifique. J’essaie toujours de présenter mes écrits dans l’optique de l’aventure humaine. L’intérêt de mon interlocuteur est souvent capté lors de la description des astres et du contexte qui servent de base à mes histoires.

Les personnalités politiques du bassin dieppois sont présentes pour prendre le pouls de la culture. Les artistes ont répondu présent à l’invitation. C’est incroyable le nombre d’univers et de mondes divers et variés qui se trouvent au même endroit.

Un visage connu passe un petit moment à mes côtés en attendant le résultat du concours de dictée. Il me réconforte dans mon attente avec des bonbons qui piquent.

Enfin les ventes arrivent, et c’est le petit dernier Markind 55 Cancri Ombres qui est le favori. Une petite satisfaction signe d’un primolectorat qui sait répondre présent.

Dimanche 19 mars - Le second jour du Salon du Livre de Dieppe 2023

J’aurais pu laisser tout sur place comme l’ont fait de nombreux autres participants. Mais j’ai préféré remettre tout dans ma boîte pour partir l’esprit tranquille. Car le nombre de romans que j’emporte représente une certaine somme. De plus, je dois remettre quelques romans à l’intérieur.

Le dimanche matin est calme. Je ne m’attends pas à faire des ventes exceptionnelles. Je vois plus ce moment comme une période pour les auteurs afin d’échanger leur expérience. D’ailleurs on m’a fait remarquer la trop grande ressemblance visuelle entre Markind 55 Cancri Vaisseau mère et Markind 55 Cancri Ombres. Il faut toujours avoir cette ouverture d’esprit afin d’accueillir au mieux ces conseils. Ainsi, je vais ajouter dans mes tâches à faire la possible refonte de la couverture d’un de ces romans.

Une première rencontre enrichissante avec un auteur en devenir. Son manuscrit reste dans son tiroir. J’espère qu’il pourra passer cette étape et avoir le plaisir de le croiser dans un prochain salon. Une personne qui prend le même train que moi vient me saluer. Il s’ensuit un échange sur mon écriture dans le train et mon « sanctuaire » d’écriture qu’il représente.

Un conseil important : buvez de l’eau. Lors d’un salon, on parle sur une cadence élevée. Pouvoir se rafraîchir devient nécessaire, surtout si vous êtes placé près d’une fenêtre en plein soleil.

L’emplacement a son importance. Je ne suis peut-être pas placé à l’endroit idéal. J’envisage d’investir dans un Kakémono. Un point qu’il faudra travailler tout particulièrement.

La science-fiction n’est pas du goût de certains. Il faut que j’adapte mon discours pour mettre l’humain en avant et expliquer les thèmes que je travaille. L’intérêt se fait alors plus pressant. Peut-être des ventes dans le futur. C’est simple, je travaille mon discours sur le « pourquoi » et non le « quoi ».

Encore un échange qui explique la difficulté de se faire éditer. Moi, j’y vois un manque de repère, de services aux auteurs qui souhaitent se lancer dans cette magnifique aventure qu’est l’auto-édition.

Et pourquoi pas une BD Markind ? L’idée vient d’une discussion avec un célèbre auteur de BD dieppois. C’est vrai que mon style d’écriture s’y prêterait. Je vais travailler sur cet aspect. Et proposer la lecture à des scénaristes de bandes dessinées.

Une bonne suggestion : ajouter « Servez-vous » au niveau des expériences gratuites. Les gens n’osent pas s’approcher et prendre un flyer.

Le problème d’être dans un casino est que le public ne s’attend pas forcément à une animation à l’intérieur. Peut-être un manque de signalétique pour amener le public à l’intérieur du bâtiment. Pourtant, il y avait un beau programme avec une lecture théâtralisée et des rencontres d’auteurs.

Soyez disponibles. C’est d’une importance capitale. Une nouvelle fois mon absence, bien que de courte durée, a provoqué une rencontre où il m’a été difficile de reprendre le discours que j’avais préparé.

Un après-midi ensoleillé, ça change tout. Le public est de sortie et semble se laisser tenter plus facilement. On continue le salon, le cœur à l’ouvrage.

Dernière ligne droite du salon. Le flux de visites s’amenuise. Bientôt, l’heure du paiement. Ensuite, rangement et, bien évidemment, je salue les auteurs et remercie les organisateurs et les membres de l’association. Un Salon du Livre, c’est un travail d’équipe.