Mon sanctuaire pour l'écriture

Pour rédiger mes romans, j’ai trouvé un endroit particulier pour écrire sereinement. Il est devenu mon sanctuaire pour l’écriture.

Mon sanctuaire pour l’écriture

Mon sanctuaire pour l’écriture

Pour laisser s’exprimer ma créativité, l’écriture est devenue mon terrain de jeu idéal. J’avais déjà l’habitude d’écrire mes articles de blogs depuis 2014 dans le train. C’est tout naturellement que ce lieu soit devenu mon sanctuaire d’écriture. Tout allait bien jusqu’au jour où la COVID a pointé le bout de ses piques et chamboulé mes habitudes.

Je fais partie de ces chanceux qui bénéficie, depuis 2010 et mon installation officielle dans la belle ville de Dieppe, d’une ligne de train efficace. Une place assise, des horaires respectés et une durée de trajet d’environ une heure. La ligne Dieppe — Rouen m’emmenait chaque jour de mon domicile au travail. Ainsi, j’avais deux heures par jour, cinq fois par semaine pour travailler sur mes textes. D’abord mes articles pour mon site Lesgoodnews ou pour mon blog personnel. Puis en 2018, l’idée de mon premier roman est apparue.

Train-train quotidien, mon premier sanctuaire pour l’écriture 

Naturellement, ce lieu s’est imposé de lui-même. Entre 2014 et 2017, j’écrivais essentiellement dans un cahier. Puis ma douce et tendre m’a offert un iPad. Ce fut une première évolution vers l’écriture en mode connecté. Bien calé dans mon siège, j’ai pu écrire peu à peu les articles dans des notes, puis dans des logiciels de plus en plus poussés. Par exemple, ce texte a lui aussi été écrit dans le train. Mais dans un logiciel bien particulier, NeuronWriter, pour m’assurer de la qualité SEO de son contenu. Puis je continuerai sa publication via StoriPress. J’ai toujours un petit sourire aux lèvres lorsque je vois des personnes lire dans le train. J’ai l’impression de m'être déplacé à l’autre bout de la chaîne. C’est motivant, car je me rends compte que les mots de mes livres viendront influencer le quotidien de mon lectorat. 

Quel chemin parcouru ! Pour mes romans et mes nouvelles, le processus est un peu différent. Les premières pages de Markind 55 Cancri Vaisseau mère avait été rédigées dans le logiciel Pages d’Apple. Puis en approchant de sa publication, c’est dans un modèle de poche sous Word que les textes ont pris place. À l’heure de cet article, le tapuscrit de Markind Epsilon Eridani Résurrection est stocké dans l’application Fortelling. Puis les phases de réécritures seront effectuées dans le modèle de Poche sous Word. 

Mais si la connexion réseau n’est pas optimale, elle est suffisante durant mon voyage pour assurer des sauvegardes automatiques. Les logiciels sont de plus en plus performants sur ce point et le réseau s’améliore en qualité. Ainsi mon sanctuaire n’est plus aussi isolé que dans les premières années. En bien et en mal, les notifications peuvent faire leur retour et briser les parois fines de mon lieu d’écriture. 

Le train s’accompagne d’un léger balancement et le paysage défilant doit jouer sur mon inconscient. J’aime tellement cet endroit que je m’imagine parfois vivre de mes écrits et toujours payer mon abonnement pour profiter plusieurs fois par jour de mon trajet d’écriture.

Le premier sanctuaire déraille

En 2020, comme pour beaucoup, notre quotidien et nos routines ont été brisés par la COVID. Si pour certains, j’en suis bien conscient, le prix à payer a été terrible, le mien a juste été la suppression de mon sanctuaire. Ainsi les romans, Markind Espilon Eridani Poussières et Markind Fomalhaut Eaux troubles ont été écrits plus difficilement. Aujourd’hui, un équilibre salutaire a été trouvé.

Outre le télétravail qui m’a permis de trouver un équilibre de vie professionnelle et personnelle idéal, il m’a forcé à trouver un sanctuaire secondaire. Cette fois-ci ce n’est pas le lieu qui est important, mais la période de la journée. Moi qui me croyais du soir plus jeune, à 45 ans, je suis officiellement du matin. Si mon état de santé et mon niveau de fatigue le permettent. Je me lève très tôt pour dégager une heure totalement dévolue à l’écriture. Toutefois, je suis encore en phase de rodage sur cette nouvelle organisation. Il est important de se connaître, de savoir s’écouter et ne pas s’épuiser.

Trouver des espaces-temps

Pour compléter ces deux sanctuaires, l’un spatial et l’autre temporel, j’y ajouterai quelques « espaces-temps » qui me permettent de reprendre l’écriture d’un paragraphe ou de réécrire certains passages. Ce sont de véritables moments qui peuvent parfois m’aider à avancer sereinement. J’ai mis à profit ces quelques exemples : la salle d’attente du médecin, un repas pris seul au restaurant, un déplacement professionnel avec une nuit à l’hôtel et bien d’autres. Au fur et à mesure, cela est devenu un réflexe. Je ne prends pas ma tablette et mon smartphone pour faire défiler la vie des autres ou des publications virales. À chaque fois, j’essaie de faire un pas, de terminer une tâche que je m’étais fixée. Ainsi, mon grand sac me suit partout et je l’appelle mon deuxième bureau.

Je pense que tout écrivain a besoin de se trouver un sanctuaire pour l’écriture. Mais comme il existe une multitude de façons d’écrire et de récits, il doit en être tout autant pour ces endroits où l’esprit s’exprime. Par expérience, j’ai appris à m’adapter et à profiter de chaque moment pour avancer sur tous mes projets. D’ailleurs, je conclus ce billet en buvant un café tandis que le soleil vient doucement éveiller le voisinage en ce dimanche matin de mi-avril.